Des risques souvent invisibles
Avant d’engager des travaux de rénovation ou de démolition, beaucoup ignorent que leur bâtiment peut contenir des substances dangereuses. Amiante, plomb, PCB, HAP, radon… Ces polluants, invisibles à l’œil nu, sont pourtant susceptibles de se libérer lors de simples interventions : ponçage, perçage, grattage de peintures ou remplacement de revêtements.
Les conséquences d’un oubli
Ne pas diagnostiquer, c’est prendre le risque de :
- Mettre en danger la santé des occupants, artisans et voisins,
- Provoquer des retards de chantier en cas de découverte imprévue,
- Générer des surcoûts importants liés au traitement d’urgence des polluants,
- S’exposer à des sanctions si la réglementation n’est pas respectée.
Un diagnostic préalable, au contraire, permet d’anticiper et de planifier correctement les travaux.
Un outil de prévention et de conformité
Le diagnostic avant travaux n’est pas qu’une formalité. C’est un véritable outil :
- Il confirme ou écarte la présence de polluants,
- Il assure la conformité aux exigences cantonales et fédérales,
- Il garantit une gestion responsable des déchets,
- Il protège la santé publique et préserve l’environnement.
Une démarche simple et efficace
Quelques informations suffisent (année de construction, photos du bien, nombre de pièces) pour obtenir une première estimation rapide. Ensuite, un repérage approfondi et des prélèvements ciblés permettent de rédiger un rapport clair et utilisable par les entreprises de travaux.
Conclusion :
Diagnostiquer avant travaux, c’est investir dans la sécurité, la conformité et la sérénité. Cette étape réduit les incertitudes, évite des erreurs coûteuses et contribue à des rénovations durables et responsables.